Avec la banane, l’ananas est l’un des fruits symboles de la Guadeloupe. Bien que sa production soit moins représentative, il n’en reste pas moins très présent sur les étales des marchés locaux.
C’est en 1493 que Christophe Colomb découvrit l’ananas. Comme témoignage de bienvenue, une tranche de ce fruit lui fut offerte à son arrivée sur l’île. A l’époque, les insulaires avait pour tradition d’accrocher un ananas sur le pas de leur porte en guise de marque d’hospitalité.
Trois variétés sont principalement présentes en Guadeloupe :
– l’ananas bouteille : également appelé pain de sucre. Cette variété est spécifique à la Guadeloupe. Il a une forme allongée et est très sucré, il a un goût se rapprochant du miel. Il peut être consommé aussi bien cru que cuit.
– l’ananas cayenne : rond, il doit être consommé très mûr pour éviter son acidité.
– l’ananas Queen Victoria : également rond mais plus petit, sa chair a une couleur orangée.
En Guadeloupe, la culture de l’ananas est surtout pratiquée par de petits producteurs, environ 500 exploitations existent à ce jour. Les régions de la Côte-au-Vent et le Nord de la Basse Terre sont plus propices à la production de ce fruit. Ce n’est que depuis les années 70 que la culture de l’ananas à pris place dans l’agriculture guadeloupéenne. Ces dernières années, les surfaces réservées à la production de l’ananas ont tendance à augmenter. Le volume de production reste toutefois très limité, comparativement aux plus gros producteurs comme la Thaïlande ou la Chine, avec seulement un peu plus de 5000 tonnes annuelles produites. Les exportations de ce fruit sont nulles, la production ne couvrant même pas les besoins de la population locale.
Les producteurs guadeloupéens d’ananas tentent de dynamiser et d’organiser cette filière agricole, en effet certains se sont regroupés et ont créé l’A.P.A.G (Association des Producteurs d’Ananas de la Guadeloupe).
En cuisine, l’ananas se prêtent à de nombreuses recettes et est souvent parfumé par des épices locales comme la cannelle ou la vanille.
Il existe également d’autres variétés d’ananas qui ont la particularité de ne pas porter de fruits, comme :
– « l’ananas montagne » : visible au sommet de la Soufrière, il donne de belles fleurs jaunes ou rouges.
– « l’ananas bois » : plante atypique qui poussent aussi bien sur d’autres arbres, sur des toitures ou même sur des câbles électriques, essentiellement présent dans les zones humides de Basse Terre.
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