Sainte-Rose

Seconde commune du département français de la Guadeloupe en raison de sa superficie, Sainte-Rose est aussi chef-lieu des cantons Sainte-Rose 1 et Sainte-Rose 2. Cette commune urbaine fait partie du parc national de la Guadeloupe. Hormis son bourg, elle comprend également les secteurs de Viard, Bellevue, le Boucan, le Comté de Lohéac, la Ramée et Sofaia. Sa population est d’environ 20 000 habitants, avec une densité de 167 hab/km2 et une superficie de 119,65 km2. Le code INSEE de la commune est 97129 et son code postal 97115. Ses coordonnées GPS sont 16°20’00 » Nord et 61°42’00 » Ouest. Située entre mer et montagne, la commune bénéficie d’un climat équatorial. En raison de sa position sur le littoral, elle est régulièrement balayée par les vents.

Géographie :

A la fois adossée à la montagne et bénéficiant d’une ouverture sur la mer, Sainte-Rose dispose d’une situation privilégiée. Elle est située sur la partie nord de Basse-Terre qui, bien que son nom ne l’indique pas, est une région montagneuse, caractérisée par la forêt tropicale et le volcan de la Soufrière. Sur les contreforts montagneux, au-dessus de Sainte Rose, la végétation est luxuriante. C’est dans ce secteur que l’on trouve les sources sulfureuses de Sofaia. Le littoral de Sainte-Rose contient de nombreux îlets, dont le plus connu et apprécié est l’îlet Blanc, une sorte de paradis perdu. De nombreuses mangroves composent le littoral. Elles contiennent une faune et une flore très riches, protégées par la réserve naturelle du Grand Cul de Sac Marin. La commune de Sainte-Rose présente un fort risque de sismicité, ainsi que des possibilités d’inondations et de mouvements de terrain.

Histoire :

La commune a d’abord porté le nom de Grand Cul de Sac Marin, puis de Saint-Pierre. En 1795, Victor Hugues, un révolutionnaire, la baptise « Tricolore ». Enfin, elle devient Sainte-Rose en hommage à Sainte-Rose-de-Lima. La commune est colonisée en 1635 lorsque les français arrivent à la Pointe Allègre avec quatre religieux de l’ordre de Saint-Dominique et 400 colons engagés à rester sur les lieux pendant trois ans. La première église fut bâtie au Comté de Lohéac et son patron était Saint-Pierre. Les ruines de cette église sont encore visibles. Lorsque le bourg de Sainte-Rose s’est établi sur le littoral, une chapelle fut édifiée en hommage à Sainte-Rose-de-Lima dont elle porte le nom.

Politique :

Le maire actuel de Sainte-Rose est Claudine Bajazet. Elle est élue en mars 2014

Personnalités liées à la commune :

* François Nicolas-Vincent Campenon, membre de l’Académie Française,
* Louis-Daniel Beauperthuy, scientifique et professeur de médecine,
* Privat d’Anglemont, poète et essayiste

Economie :

Avec des champs visibles partout dans la campagne environnante, il est facile de deviner que Sainte-Rose vit principalement de la culture de la canne à sucre. Cette région du sucre et du rhum a favorisé la création de distilleries telles que celles de Reimoneinq et du Domaine de Séverin. Ces distilleries proposent aux visiteurs des visistes et des explications sur la tranformation de la canne à sucre. Consciente de sa richesse et de sa beauté, la commune de Sainte-Rose développe de plus en plus le tourisme. Les bains d’eau sulfureuse de Sofaia attirent de nombreux curistes et malades. Cette eau de 31° possède, en effet, des vertus curatives. Les fonds marins exceptionnels incitent à pratiquer la plongée sous-marine. Enfin, la montagne omniprésente offre de nombreuses possibilités de randonnées.

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