Il est né à Metz sous le nom d’Abraham Schwarz-Bart le 23 mai 1928. Il était connu sous le nom d’André Schwarz Bart. C’était un écrivain français d’origine juive polonaise.
André Schwarz-Bart était issu d’un milieu modeste ou il passe son enfance à Metz dans le quartier de Pontiffroy. Sa langue maternelle est le yiddish et il est difficile pour lui de la pratiquer. Il entame des études, mais elles seront interrompues par la Seconde Guerre mondiale. Sa famille tente de trouver refuge dès 1941 à Oléron puis à Angoulême, mais ses parents seront déportés et ils ne reviendront pas des camps. De ce fait, André s’engage dans la résistance et grâce à cette bourse de résistant, il pourra à la fin de la guerre entreprendre des études à la Sorbonne.
Il découvre la littérature et publie en 1953 alors qu’il est à l’université ses premiers écrits. Ils paraissent dans la revue des étudiants juifs « Kadimah ». Il souhaite raconter la destruction du peuple juif d’Europe.
Il va publier dans la revue FSJU des extraits qui vont participer à l’élaboration de son futur roman. En décembre 1956, il tente de montrer que son peuple est soumis à la persécution ainsi qu’à la soumission alors qu’il refuse de prendre les armes pour se battre. Il travaille encore sur son texte, l’améliore, c’est après cinq versions qu’il l’apporte à un éditeur. Son roman intitulé « Le dernier des justes » sera publié en 1969. Il recevra de bonnes critiques et André Schwarz-Bart sera reconnu pour son talent. Son livre est considéré comme un roman majeur pour les générations futures. De ce fait, il rencontre le succès avec plus d’un million d’exemplaires et sera récompensé par le prix Goncourt. André est sollicité par la télévision où il bouleversera par ses récits les spectateurs.
Parallèlement à cet engouement, les chrétiens suscitent la polémique. Ils voient dans ce livre un roman christique dont le christ aurait été absent. Son roman sera critiqué par l’association d’anciens combattants ainsi que par le sioniste. André Schwarz-Bart sera blessé par des propos et se sentira dépassé par un procès. Il est surtout consterné par les attaques que son propre peuple lui adresse. En conclusion à cet épisode, il fait le choix de se réfugier au Sénégal.
En 1956, il rencontre une Guadeloupéenne Simone Brumant, qu’il épousera en 1961. Il travaille sur une œuvre qui comporte sept volumes « la mulâtresse solitude ». En 1967, le premier tome sort et ne rencontre pas le succès. Pourtant quelques années plus tard, les écoliers guadeloupéens jouent une pièce adaptée de ce roman. La même année l’état Israël le récompense avec le prix « de Jérusalem pour la liberté de l’homme dans la société ».
En 1972 il sort un second livre, mais il n’a aucun succès. De ce fait il décide de ne plus publier et de quitter l’Europe. Il s’installe en Guadeloupe où il reste fidèle à l’idéal sioniste. En 2006, il reçoit par le ministre de la Culture (Renaux Donnedieu de Vabres) le grade d’officier dans l’ordre des arts et des lettres.
Il est décédé à l’Âge de 78 ans le 30 septembre 2006 sur l’ile de la Guadeloupe, et plus précisément dans la ville de Pointe-à-Pitre. En corrélation avec sa demande, il est incinéré et ses cendres sont dispersées. Il a eu un enfant, un fils qui se prénomme Jacques Schwarz-Bart, il est saxophoniste de jazz. Aujourd’hui son œuvre est d’actualité puisqu’en 2005 le Kaddish qui termine « le dernier des justes » est inscrit sur le mur d’un nouveau musée.
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