A l’instar de la métropole, la Guadeloupe est aussi un endroit où les courses hippiques ont droit de cité.
De même qu’en France, la Guadeloupe dispose d’un hippodrome magnifique, Karukera.
Pendant la saison hippique 2011, ce n’est pas moins de 71 courses qui se sont déroulées, comprenant chacune en moyenne 56 participants.
Le 23 octobre, l’hippodrome de Karukera a entamé sa morte-saison. Pour cette année 2011, il restera beaucoup de choses à retenir, notamment avec les trois jockeys qui auront retenus toute l’attention, occupant les trois premières marches du podium.
Cedric Reynaud qui peut revendiquer 17 victoires et qui obtient par ailleurs la cravache d’or. Juste derrière lui, en deuxième position Wesley CAVE totalise 12 victoires.
Ex aequo, Franck Torralba et Luana Lalung sont sur la troisième marche du podium. Rendons également grâce aux jockeys féminines avec Melle Luana Lalung, déjà citée, mais aussi Stéphanie Haesman et Ilona Iskandar et pour finir, Melle Emilie Mauberquez-félin qui prouvent avec leur ardente participation, que la course hippique n’est pas qu’un métier d’homme, loin s’en faut.
Parlons également des montures, ces chevaux qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes grâce à un entrainement de haut niveau.
Torrid Hell qui s’est illustré dans le grand Prix du Sprint et Samana et Tifre dans le grand prix du conseil régional et encore Rishbag pour le Grand Prix France Antilles.
Chapeau bas pour Lucitaxi, âgé de 10 ans qui garde sa classe légendaire.
Opérons également un focus sur une première en Guadeloupe qui s’est déroulée cette année sur l’hippodrome de Karukera.
Il s’agit des premières courses à réclamer. Une course à réclamer peut permettre à n’importe qui de proposer un cheval de course. Ce type de courses a eu lieu à trois reprises mais n’a pas rencontré le même engouement qu’en métropole lorsque ce genre de courses est organisé.
Espérons que l’année prochaine permettra de développer cet aspect de l’hippisme Guadeloupéen.
Outre les bénévoles, qui en 2011, se sont montrés une fois de plus très présents et ne rechignent pas à la tâche, il convient de citer les principaux partenaires qui permettent de faire des courses hippiques de Guadeloupe, une attraction toujours prometteuse.
Aussi bien le Conseil régional que la fédération nationale des courses françaises, en passant par le PMU, France Galop, France-Antilles, Carré blanc ou le conseil général, ont permis aux courses hippiques guadeloupéennes de pouvoir encore offrir un spectacle aux passionnés et ceci dans les meilleures circonstances possibles.
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