Port-Louis

Au nord-ouest de la Grande-Terre se trouve un petit paradis tropical : Port-Louis. Bordée au nord par l’Océan Atlantique, Port-Louis portait avant le doux nom poétiques de Pointe d’Antiques. Le territoire communal de Port-Louis abrite une population d’environ 5500 habitants. Port-Louis fait partie de l’arrondissement de Pointe-à-Pitre et du canton de Anse-Bertrand. Il est toujours bon de connaître les coordonnées GPS d’un endroit. Voici celles de Port-Louis : 16° 25′ 00″ Nord et 61° 32′ 00″ Ouest. La densité est de 127 habitants au kilomètre carré, et la superficie est de 43,24 kilomètre carré.

Pendant la Révolution, le nom de Port-Louis a été banni. On connaissait alors ce territoire sous le nom de Port Libre. Dès le XIXème siècle, le territoire a retrouvé le nom de Port-Louis. La vie politique locale fait la part belle aux figures pérennes. Ainsi, Charles Edwige membre du PCG a pu être maire de 1965 à 1995. Il a aussi été Conseiller général de 1967 à 1992. Ce n’est pas le seul a avoir cumulé la fonction de maire et celle de conseiller général. Son successeur, l’ex-UPLG Jean Barfleur a été conseiller général de 1992 à 1998 et maire dès 1995. Victor Arthein est élu maire de Port-Louis en mars 2014.
De nombreuses personnalités sont associées à la commune. Par exemple, le chanteur Gaston Germain Calixte plus connu sous le surnom de « Chaben ». Il a popularisé la musique traditionnelle guadeloupéenne qu’il a su porter grâce à la richesse et l’originalité de son écriture. Sa prose pleine d’humour et de fantaisie a assuré sa popularité au-delà de Port-Louis. Il dépend la vie quotidienne de la Guadeloupe avec tendresse et bienveillance, tout un gardant un oeil lucide et amusé sur les travers et les défauts de ses contemporains. La vivacité de son esprit est connue et appréciée de la plupart des habitants de Port-Louis.

L’économie de Port-Louis a reposé à ses débuts sur le crime contre l’humanité qu’est l’esclavage. Arrachés à leur terre d’origine, une myriade d’Africains a été réduite en esclavage pour assurer le dynamisme économique de la région. L’esclavage était réglementé par le Code Noir mis en vigueur dès mars 1685 par ordre de Louis XIV et rédigé par les bons soins de son ministre, le surintendant Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des finances et secrétaire de la Maison du Roi. C’est avec le Code Noir que les Africains réduits en esclavage ont légalement perdu leur statut d’êtres humains aux yeux de la loi et se sont retrouvés la propriété exclusive de leur maître au même titre qu’un « meuble », selon l’article 44 du Code Noir. Des ports tels que Le Havre, La Rochelle, Bordeaux , Saint-Malo, Honfleur et Marseille ont activement participé au commerce triangulaire. Beaucoup de la population blanche qui peuple actuellement l’île peut retracer ses origines parmi les anciens esclavagistes émigrés de France. Le XVIIIème a été l’apogée de ce commerce. De 1676 à 1800, la France a déporté un million d’Africains réduits en esclavage aux Antilles. De nos jours, la culture de la canne à sucre est toujours un des points de mire de l’économie locale. Il faut aussi compter sur la pêche et sur le tourisme bien entendu.



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