Née l9 mai 1968 à Basse Terre en Guadeloupe (ville située au sud de la côte ouest de l’île), Marie-José Pérec une ancienne athlète française au palmarès bien portant. Elevée par sa grand-mère, elle a montré son intérêt pour le sport dès le plus jeune âge. Sans doute inspirée par son père qui joue au basket, elle est performante en athlétisme déjà au collège. En 1984, elle passe l’épreuve du 200 m pour les championnats de France.
En 1987, elle remporte son premier titre national, et s’ensuit un nombre considérable de victoires en 200 m et 400 m. Dès 1988 elle bat le record français de 400 m, quel gardera jusqu’en 1991. Puis elle enchaîne avec un record de France de 100 m en 1991, puis de 200 m en 1993, et d’autres encore.
Son premier championnat international, la gazelle guadeloupéenne comme on la surnomme, l’affrontera dès 1989. Puis à 21 ans, elle décroche le titre de championne d’Europe en salle en 200 m (avec aussi une victoire de 200 m et relais 4 fois 400m aux jeux de francophonie).
Deux ans plus tard, en 1991 elle devient championne du monde de 400 m ainsi qu’en 1995, puis championne d’Europe en 1994 en 400 m et relais 4 fois 400 m. Elle est médaillé d’or olympique en 1992 à Barcelone en 400m, puis en 1996 à Atlanta dans la même discipline (ce qui est un record de plus que de remporter deux olympiades identiques d’affilé) ainsi que de 200m.
Malheureusement après cette carrière sportive exemplaire et performante, et cette joie de vivre, cette modestie qu’elle manifestait malgré les victoires et les records, elle est handicapée par des blessures qui l’obligent à s’absenter du monde compétitif dès 1997. Elle parvient à faire son retour aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000, où son retour est un bonheur pour les français. Cependant, sans donner aucun explication, la vedette a mis fin à son tournoi. Elle déclarera plus tard avoir été menacée par des journalistes locaux, lui disant qu’elle devait partir au risque de ce faire agresser.
Elle tentera un dernier retour dans le milieu de la compétition sportive en 2003, mais décidément le sort s’acharne : elle se blesse et doit quitter les J.O., après lesquels elle prendra sa retraite définitivement. A ce jour, Marie-José Pérec reste active dans le milieu de l’athlétisme, véritable moteur dans sa vie, et on l’aperçoit lors de certains championnats en tant que commentatrice.
A peine à la fin de sa carrière, Marie-José Pérec, Marie-Jo comme tout le monde l’appelle, a écrit un livre, dont elle est fière, car elle parvient à y exprimer des douleurs qu’elle n’a pu exprimer auparavant, notamment lors de l’incident qui s’est déroulé à Sydney. Et depuis, tout va bien dans le meilleur des mondes pour cette sportive qui restera toujours dans le coeur des français.
Depuis le 21 octobre 2012, Marie-José Pérec est la Présidente de la Ligue Régionale d’Athlétisme de la Guadeloupe, elle est la première femme Présidente de la Ligue Régionale d’Athlétisme de la Guadeloupe.
Marie-José Pérec a été élevée au grade d’Officier de la Légion d’honneur le 14 juillet 2013.
Cette sportive élevée les pieds dans l’eau salée, ne sait pas se passer trop longtemps de la mer, qu’elle affectionne particulièrement : une guadeloupéenne dans l’âme.
Palmarès
1989 : 1 ère du 200 m aux Championnats d’Europe en salle à La Haye
1989 : 1 ère du 200 m aux Jeux de la Francophonie à Rabat
1991 : 1 ère du 400 m à la Coupe d’Europe des nations à Francfort
1991 : 1 ère du 400 m aux Championnats du Monde à Tokyo
1992 : Médaille d’or du 400 m aux Jeux Olympiques à Barcelonne
1992 : 1 ère du 200 m à la Coupe du Monde des nations à la Havane
1992 : 2 ème du 4 x 100 m à la Coupe du Monde des nations à la Havane
1994 : 1 ère du 400 m aux Championnats d’Europe à Helsinki
1994 : 1 ère du 4 x 100 m aux Championnats d’Europe à Helsinki
1994 : 1 ère du 400 m de la Finale du Grand Prix à Paris
1995 : 1 ère du 400 m aux Championnats du Monde à Göteborg
1996 : 1 ère du 200 m à la Coupe d’Europe des nations à Madrid
1996 : Médaille d’or du 200 m aux Jeux Olympiques à Atlanta
1996 : Médaille d’or du 400 m aux Jeux Olympiques à Atlanta
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