Edouard Boulogne

Edouard Boulogne, professeur de philosophie et écrivain guadeloupéen est né en 1942 à Pointe à Pitre . Libre penseur engagé, Edouard Boulogne défend la Guadeloupe française. Edouard Boulogne a toujours été un homme d’expression, il est devenu au fil des ans une figure bien connue en Guadeloupe, quoique ne faisant pas l’unanimité.

Issu d’une longue lignée de blancs créoles, il se définit lui même comme français d’origine créole et de sensibilité chrétienne. Largement controversé, ses détracteurs le considèrent comme un chrétien proche des intégristes, dont la vision de l’esclavage est trop bienveillante.

En 1970, à une période où la pensée indépendantiste s’affirmait, et où se répandait une volonté de rompre le lien avec la métropole, il a participé activement à l’essor du mensuel « Guadeloupe 2000 » qu’il a dirigé jusqu’en 2002. Dans les pages de ce magazine, parole était donnée à des personnes de toute origine dont le point commun était de défendre la Guadeloupe française.

Figure pensante de la Guadeloupe, Edouard Boulogne s’exprime toujours fréquemment dans des tribunes, donnant sa vision de la société et s’engageant pour ses opinions qu’il exprime notamment sur son blog www.lescrutateur.com. Sur ce blog, depuis plusieurs années, il s’interroge et exprime ses positions sur les sujets d’actualité qu’ils soient culturels, politiques, économiques…

Militant toujours pour une Guadeloupe française, il s’est dernièrement beaucoup impliqué lors de la grève générale de 2009 en Guadeloupe. Il a largement critiqué la manipulation des faits en s’en prenant régulièrement à Elie Domota, dirigeant du collectif LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) et indépendantiste convaincu. Le LKP, dont il dénonce les méthodes utilisées pour paralyser la Guadeloupe et la violence récurrente. Controversé, Edouard Boulogne ne laisse pas indifférent. On adhère ou on décrie.

Le point de vue d’Edouard Boulogne sur la crise de 2009 en Guadeloupe et la grève générale est clair : le LKP, qui représenterait une minorité de la population de l’île, aurait pris en otage la Guadeloupe, l’empêchant de travailler. Comment ? En contrôlant les stations services, en mettant des barrages sur les routes et en empêchant la circulation des guadeloupéens, par des actions violentes. Mais il va plus loin : selon lui, le LKP profite de la crise pour allumer une guerre raciale. Historiquement, vu ses antécédants d’île coloniale, les blancs détenaient le pouvoir, la richesse économique. Maintenant encore, l’économie est majoritairement sous le contrôle d’une minorité de descendants de colons. Ce qui est une continuité logique de l’histoire de la Guadeloupe pour Edouard Boulogne est une injustice criante pour le LKP et ses adeptes : le néo-colonialisme.

La liste des personnalités dont il a critiqué les propos et opinions est longue. Il n’a pas hésité à s’en prendre également à M. Jean Hamot, administrateur du diocèse de Guadeloupe pour avoir fait un parallèle dans le bulletin « Eglise de Guadeloupe » entre le Bon samaritain et le LKP.

Au delà des opinions, Edouard Boulogne reste une personnalité qui alimente le débat en Guadeloupe. Il a publié plusieurs ouvrages comme « France, garde-nous. Le cri de l’Outre-Mer français », 1989, « Esclavage, éléments pour une mise à plat du phénomène », 1998, « Libres paroles, abécédaire politique », 2004. Ses écrits sont nombreux. A le lire on se rend vite compte si on partage sa philosophie ou pas !



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