En Guadeloupe, l’évangile et la volonté de servir Dieu tiennent une place importante dans le cœur des habitants. Dans cette région, naître sans Dieu est comparable à naître sans identité. Petits et grands ne manquent pas d’aller à la messe chaque dimanche matin à 9 heures pour entendre les paroles du Seigneur. Les femmes sont vêtues de leur plus jolie robe, les hommes en complet-cravate et les enfants portent leurs plus beaux souliers vernis. Le nombre des églises évangéliques présentes en Guadeloupe ne manque pas également. L’on recense plus d’une cinquantaine d’églises catholiques, protestantes, adventistes et autres dans ce département d’Outre-mer. Ces nombreuses églises sont éparpillées à travers ses différentes communes et portent chacune leur propre nom. Parmi ces temples, l’on cite entre autres l’église évangélique « Le Salut pour Tous » à Saint-François et à Anse-Bertrand ainsi que l’église évangélique baptiste de Grand-Camp située dans Les Abymes. Selon l’histoire, les guadeloupéens entretenaient une forte relation avec les morts avant l’arrivée de l’évangile auprès de leur territoire. Ils avaient cette habitude de veiller leurs défunts durant plusieurs nuits afin de leur rendre leur honneur. D’après la même histoire, ces habitants ont hérité ces traditions et croyances des africains. L’évangile est apparu en Guadeloupe avec l’arrivée des premiers européens dans le courant du XVème siècle. Cette époque a marqué la création de nombreuses églises catholiques. Le protestantisme ne s’est implanté dans cet archipel antillais que des siècles plus tard, plus précisément après la seconde Guerre Mondiale. Au fil des années, l’on assiste à l’arrivée des autres églises évangéliques telles que les adventistes et les pentecôtistes entre autres. Lors de l’arrivée de ces dernières, d’innombrables pratiquants catholiques se sont convertis en adventistes, pentecôtistes ou en protestants. Cette conversion a entraîné un véritable bouleversement auprès des membres. Nombreuses sont les raisons qui poussent ces habitants à convertir de religion, selon un sociologue, dont entre autres un réel besoin d’être protégés des influences néfastes du mal. Malgré ces nombreuses conversions, certains pratiquants ont tenu ferme leur foi en demeurant catholiques. Cette religion reste aujourd’hui la plus pratiquée dans cette île. Les dernières statistiques ont révélé que plus de 10 % de la population sont des pratiquants catholiques. Une église catholique guadeloupéenne accueille à chaque messe pas moins de 2 000 fidèles de différents âges.
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