La Guadeloupe est une île qui se compose de 2 terres distinctes qui sont Basse-Terre et Grande-Terre. Basse-Terre est une île d’origine volcanique et son plus haut sommet est le volcan de la Soufrière qui culmine à près de 1467 mètres.
La Soufrière est également nommée la vieille Dame, elle est situé dans le sud de Basse-Terre, il s’agit d’un volcan en activité, l’un des 9 dans les petites Antilles. Il s’agit d’un volcan actif de type péléen et dont la formation est très récente. Il expulse des nuées ardentes lors de ses éruptions qui sont les seuls visibles en Guadeloupe parmi les volcans de l’île.
La première éruption magmatique datée remonte à 1440 environ tandis que la première description est l’oeuvre du père Jacques du Tertre entre 1667 et 1671. Cette description est réalisé dans son ouvrage « Histoire des petites Antilles habitées par les français ». Durant l’année 1797 on relate également une éruption dite phréatique c’est-à-dire faite de magma qui rencontre de l’eau, les éruptions sont alors d’une rare violence et provoque des explosions et des nuages de vapeur d’eau.
La dernière éruption en date du volcan de Guadeloupe remonte à 1976 et près de 73 000 personnes furent évacuées en l’espace d’à peine 3 mois. Il s’agissait à l’époque également d’une éruption phréatique, très dangereuse pour la population selon Claude Allègre, beaucoup moins selon Haroun Tazieff. Ces prévisions furent possibles grâce à l’installation en 1950 de l’observatoire de la Soufrière et du laboratoire de Saint-Claude.
Un nouvel observatoire a été installé sur l’île en 1989 à 9 kilomètres au sud-ouest du volcan et il a pour tâche de surveiller l’activité du volcan. La Soufrière est d’ailleurs un lieu très touristique puisque des randonnées pédestres sont organisées. Il est toutefois à noter que l’accès à son sommet est interdit en raison de la présence de gaz toxiques qui s’échappent et certaines zones sont également fermées suite à l’éruption de 2004. On peut également se souvenir de l’éruption de la Soufrière de Montserrat qui se produisit en 2010 et qui provoqua un fort rejet de cendres constitués de silice, sans danger pour la population de l’île qui fut tout de même déplacée.
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