Eugénie Éboué-Tell est une femme politique française née le 23 novembre 1891 en Guyane française, Cayenne et décédée le 20 novembre 1972 en Val-d’Oise, Pontoise. Pendant sa carrière elle a occupé plusieurs postes tels que conseillère de la République, députée, sénatrice de Guadeloupe.
Eugénie Éboué-Tell a fait ses études au lycée de Montauban (Tarn-et-Garonne) en obtenant le certificat d’aptitude pédagogique. Après ses études elle devient institutrice en Guyane, à Saint-Laurent-du-Maroni.
En 1938 elle part avec son époux au Tchad, son époux étant nommé gouverneur de Tchad. Au Tchad, Eugénie Éboué-Tell s’enrôle dans les Forces libres féminines françaises en devenant infirmière à un hôpital de cette région. À cette période-là elle obtient la Médaille de la Résistance et la Croix de Guerre.
En 1944 elle commence sa carrière politique, en adhérent à la SFIO. Tout d’abord elle a été nommée déléguée à l’Assemblée consultative provisoire, ensuite devenant députée de Guadeloupe à deux Assemblées nationales. En 1945, pendant les élections législatives de Guadeloupe elle a été élue dans la première circonscription, en échouant aux élections de novembre 1946 de la première législature de la Quatrième République de France.
En mai 1945 Eugénie Éboué-Tell est élue conseillère municipale de Grand-Bourg, en Guadeloupe. En décembre 1946 elle a été élue conseillère de la République. Elle a été membre de la Commission à l’Intérieur, de la Commission de l’Éducation Nationale et du groupe parlementaire socialiste. En 1947 elle intervient pour la première fois publiquement, ayant un discours sur Madagascar. Aussi elle soutient la transmission au Panthéon (Paris) des cendres de Victor Shoelcher.
En 1947 elle adhère au parti RFP, fondé par le général de Gaulle. Aux élections municipales de la même année elle a été réélue, en rejoignant le groupe du parlement “Action démocratique et républicaine”. En 1948, pendant les élections sénatoriales est a été réélue conseillère de la République. Elle est devenue membre de la Commission des douanes et s’occupe principalement des questions liées à l’Outre-mer, en intervenant dans le débat sur la liaison entre la Guadeloupe et entre les îles Saint-Barthélemy et Saint Martin, aussi sur l’amplification de la sécurité sociale de ces territoires. En 1950 elle intervient sur les autres questions : le traitement des fonctionnaires dans les territoires d’outre-mer, le régime de l’émission Madagascar, le régime fiscal des nouveaux départements d’outre-mer. En janvier 1951 elle devient vice-présidente de la Commission française d’outre-mer. En décembre 1951 elle intervient au débat sur les assemblées locales.
En juillet 1952 Éboué-Tell quitte le Conseil de la République et devenant vice-présidente de l’Assemblée de l’Union française, en occupant ce poste jusqu’en janvier 1953. Elle conduit aussi la vice-présidence de cette Assemblée, du groupe des « Républicains sociaux ».
En 1958 elle est élue au conseil municipal d’Asnieres.
Eugénie Éboué-Tell a travaillé aussi avec l’Alliance Internationale des Femmes, a été le commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre du Thad, de l’ordre de la Cote-d’Ivoire, officier des palmes académiques.
En 1972 Eugénie Éboué-Tell est morte.
Les décorations d’Eugénie Éboué-Tell :
– Médaille de la Résistance
– Croix de la Guerre
– Ordre du Tchad
– Officier des Palmes académiques
– Commandeur de la Legion d’honneur
– Ordre de la Côte-d’Ivoire
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