LKP Guadeloupe

Le LKP est un mouvement et un collectif guadeloupéen regroupant une cinquantaine de syndicats, d’organisations politiques ou bien encore culturelles qui dénonce l’exploitation de l’île ainsi que le niveau de vie relativement bas des populations. LKP est l’acronyme de Liyannaj Kont Pwotiasyon qui signifie « collectif contre l’exploitation outrancière ».

Le LKP est un mouvement dont l’origine remonte à décembre 2008 est dont le but était à l’origine de protester contre la forte envolée des prix des carburants sur l’île. Le porte-parole du groupe est Eric Domota qui est également le secrétaire général de l’UGTG, le syndicat majoritaire en Guadeloupe. Le mouvement prend une grande ampleur à partir de 2009 et dénonce de façon plus globale le fort coût de la vie en Guadeloupe. En effet les prix des denrées alimentaires sont alors exorbitants, bien plus élevés qu’en métropole alors que la salaire moyen d’un guadeloupéen est nettement inférieur.

Le mouvement entame alors une série de grèves générales qui paralysent l’île durant plusieurs semaines. Le mouvement dénonce également l’accaparement de l’économie locale par les békés alors que ceux-ci ne sont qu’une minorité. Le slogan alors véhiculé par le groupe est « la Guadeloupe nous appartient, la Guadeloupe ne leur appartient pas, ils ne feront pas ce qu’ils veulent dans notre pays ».

Le slogan est principalement tourné contre les békés qui viennent de la Martinique voisine et qui contrôlent alors l’économie de l’île, notamment les 2 grands centres commerciaux qui sont installés en Guadeloupe. Le LKP désire donc que le niveau de vie de la population soit amélioré aussi bien sur le plan économique que sur le plan culturel ou bien encore social.

Selon les détracteurs du groupe le LKP aurait parfois eu recours à la violence et à la menace pour arriver à ses fins, c’est ce que dénonce entre autres le CLSR qui tente d’apporter des solutions contradictoires au LKP. Le LKP continue son action de lutte contre l’exploitation de l’île et contre toutes les injustices qui peuvent s’y dérouler. Il dénonce également de manière générale tous les résidus de colonialismes qui peuvent avoir lieu un peu partout dans le monde, notamment sur le continent africain ou bien encore dans les autres îles françaises et territoires d’outre-mer.



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