Pascal Legitimus, né à Paris le vendredi 13 mars 1959, d’un père antillais et d’une mère arménienne, est un comédien français connu pour son appartenance aux célèbres « Inconnus », ce trio d’humoristes formé avec ses amis Didier Bourdon et Bernard Campan.
Lorsqu’il a 10 ans, son père l’emmène postuler pour une comédie musicale pour enfants, organisée par Marthe Mercadier : « La planète inconnue ». Il y travaillera pendant un an. Puis, tous les jeudis il apparaîtra dans une émission télévisée nommée « Samsong ». Toutes ces activités lui plaisent, et il finit par fonder un atelier théâtre au sein de son Lycée avec Eric Civanyan et Daniel Schick : ils gagnent le 1er prix d’interprétation inter-scolaire.
Confiant, Pascal Légitimus s’impose au café-théâtre, avec une oeuvre co-écrite avec Deymour Brussel : « T’as pas vu mes bananes? ». Repéré par Philippe Bouvard, animateur télévision et radio, celui-ci l’intègre dans le « Petit Théâtre de Bouvard », émission de télévision. Un an après, c’est Gérard Jugnot en personne qui l’invite à jouer dans son film « Pinot simple flic ». C’est le premier petit rôle de Pascal Legitimus au cinéma. En 1987, il rejoint Smaïn dans une oeuvre cinématographique appelée « L’oeil au beurre noire », alliant l’humour d’ l’un et l’autre en un film. C’est un succès qui vaudra à Pascal la récompense « Jeune espoir 1988 ».
Un succès en appelant un autre, Pascal Legitimus fait un carton avec le groupe des Inconnus, qui fait mourir de rire les français, notamment en parodiant certaines émissions de télévision, ou en imitant certains groupes de musique dont les jeunes raffolent à l’époque. Ils créeront même leurs propres tubes musicaux, avec « Isabelle a les yeux bleus » et « Auteuil, Neuilly, Passy » entre autres.
Ensemble, ils décrocheront le grand prix SACEM, un Molière, Un César, un Sept d’Or, une victoire de la musique, et le titre de meilleure comédie de l’année. En 1996, le trio relâche leurs activités, et Pascal Legitimus évolue dans la mise en scène : il invitera à jouer dans ces pièces Elie et Dieudonné, Laurent Ruquier, Pierre Palmade etc.
Cette nouvelle activité a sans doute été un tremplin supplémentaire dans sa carrière puisque dès lors il est convié à jouer dans des séries télévisées (« Crise en série », série policière qui réalisa 34% de part de marché, « Les tricheurs » etc.), puis dans de nombreux films français. Il crée ses propres films, comme « Antilles sur Scènes », un clin d’oeil à ses origines anitillaise, sans oublier que la production du film porte le nom de Marie Galante.
Pascal Legitimus a souvent parodié les personnages africains, ou antillais, utilisant l’accent de manière exagéré, grossissant les traits de caractère et les manies. Un clin d’oeil à lui même, métisse, et à tous les métisses qui l’ont regardé : il a en quelques sortes dit à tout le monde « moi aussi je peux me moquer de moi, on est tous égaux, surtout face à l’humour et au rire ». Humble comédien, Pascal Legitimus circule sur dans l’univers de la comédie sur toutes ces coutures, sans devenir hautain et toujours aussi performant.
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