Sarah Maldoror (née sous le nom de Sarah Ducados) est une cinéaste française; d’origine guadeloupéenne , elle nait à Candou en 1938.
Elle à 3 casquettes: scénariste, actrice et réalisatrice.
Elle est une des personnalité du cinéma antillais et africain.
Elle étudiera le théâtre puis, à Moscou, elle prend des cours de cinéma.
En 1956 elle crée la première compagnie de théâtre noire : les « griots ». Dés la fin des années 50, elle comprend que le cinéma peut être très utile pour lutter pour les libérations.
En 1961 elle s’en va donc à Moscou pour y étudier le cinéma. Là elle rencontre Ousmane Sembène.
Revenue de Moscou, elle part vivre en Algérie, deux années après elle sort son premier film.
Cinéaste militante noire, de renommée internationale; son compagnon Mario de Andrade est l’un des leader du « mouvement de libération de l’Angola ». Elle va avoir deux filles avec son compagnon. La lutte pour les libertés est lancée.
Sarah Maldoror à alors une démarche militante,elle est la porte parole à l’écran de tous les luttes africaines et antillaises.
Dans le début des années 70, les guerres d’indépendance sont nombreuses dans les colonies portugaises et en Occident complètement ignorées, Sarah Maldoror porte alors à l’écran la vérité sur la lutte des africains pour leurs libertés, contre la torture et la lutte sans fin des opposants à la colonisation.
Sa filmographie est très importante. Son film « Sambizanga », sorti en 1972 est l’un de ses longs métrages les plus connus. Ce film à obtenu le « Prix de l’office catholique » de Ouagadougou. et le Tanis d’or du festival de Carthage.
» Monagambée » sorti en 1969 est basé sur le roman d’un écrivain angolais qui est alors emprisonnée par le pouvoir colonial portugais. » Des fusils pour Banta » (tourné en 1970 à Bissau). Dès lors Sarah Maldoror devient une figure emblématique de la lutte militante internationale. Tous ses films sont empreints d’une grande délicatesse et d’un esthétisme. Faire passer un message tout en restant poétique.
Sarah Maldoror à écrit et réalisé une trentaine de films et de documentaires. Les maîtres mots de ces oeuvres sont la solidarité entre peuple opprimé, La lutte par des artistes tels que Aimé Césaire, Toto Bissainthe et Damas.
La lutte du peuple noir pour que son histoire ne soit pas occultée par les colonisateurs.
Elle luttera aussi au travers de ces films et documentaires contre toute forme de racisme que peuvent subir les peuples au quotidien.
Elle à été au cours de sa carrière de nombreuses fois primée lors de festivals américains, africains et européens. Invitée également pour des conférences dans des universités américaines.
On peut également citer d’autres documentaires:
« Miró » documentaire de 5 minutes sur le peintre
« La Basilique de St Denis »
« Le cimetière du père Lachaise »
« Aimé Césaire » (homme politique et poète martiniquais)
Des longs métrages:
« Le passager du Tassili »
« l’enfant cinéma »
« Des fusils pour Banta »
« Sambizanga »
…
Sarah Maldoror à également reçu la médaille du chevalier de l’ordre national du mérite, médaille remise par le ministre de la culture Frédéric Mitterand.
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